vendredi 29 février 2008

Salage, note salée

je salue l'initiative de Jean-Christophe et suis heureux de pouvoir apporter mon point de vue sur un sujet qui je le pense, concerne tout le monde.

SALAGE - NOTE SALEE

On ne peut plus lire un magazine ou regarder un programme TV sans que l'on nous martèle qu'il faut protéger notre belle nature afin que les générations futures puissent en profiter.
Le jeudi 28 février 2008, comme beaucoup d'autres matins d'hiver du Nord de la France, le thermomètre a flirté 0°c, et, comme d'habitude, à 6h00, le service de déneigement a sillonné toutes les rues du village. Ne pourrait-on pas limiter les zones de salage aux axes principaux ? N'est-il pas exagéré de saler toutes les rues alors qu'elles n'ont même pas été blanchies par le givre ? Nous possédons en France des systèmes météorologiques qui nous offrent des prévisions fiables à plus de 90%, et qui peuvent éventuellement nous alerter lors de précipitations neigeuses, de pluies verglaçantes ou tout simplement de verglas.


Je pense que durant cet hiver, plus de 70% du salage effectué sur notre territoire ne se justifiait pas. Nous devons réfléchir à l’impact de ces tonnes de sel répandues sur les routes sur la faune, la flore, les nappes phréatiques, mais aussi sur la durabilité des nos routes et également sur le coût de ce service, sans oublier que d'autres villages avoisinants subissent le même traitement que le notre.
N’hésitez pas à rebondir sur ce sujet qui me tiens particulièrement à cœur.
Le sel est nocif pour l’homme, mais aussi pour la nature …

Didier CORDONNIER

2 commentaires:

J-Christophe Diedrich a dit…

Je partage ton opinion. il faut revoir notre contrat avec les services concernés. POur que le salage préventif (souvent utile) soit plus affiné et moins massif : un salage par exemple dans les montées est plus envisagé.
C'est encore une fois, une nouvelle culture à envisager. Salage raisonné c'est comme l'agriculture raisonnée, c'est l'avenir, et cela coûtera à moyen terme moins cher.

J-Y Macé a dit…

Parfaitement d'accord avec cette idée. Elle nécessite une prise en compte du risque de pollution - ici par les sels de déverglaçage - qui est bien peu dans les moeurs de nos habitudes villageoises où la voiture est reine, y compris pour franchir les quelques centaines de mètres nécessaires pour emmener les enfants à l'école. Le "principe de précaution" qui règie désormais notre République incite peut-être nos décideurs à convenir "qu'il est préférable de saler, au cas où..." Mais on ne peut pas ignorer les dégâts de ce salage, sauf à considérer que c'est la rançon de notre confort. A l'inverse, ce principe de précaution, pris à un niveau plus désintéressé (donc plus global), exige de limiter l'emploi du sel ;
A titre d'info, un universitaire, habitant de Norroy, mène des recherches sur la mise au point d'une machine laser capable de mesurer la quantité de sel accumulée dans les routes - et les bas côtés - recherches qui intéressent justement les services de l'équipement et des sociétés d'autoroute confrontés à ce problème grave de pollution.
Prosaiquement, la question me semble porter directement sur les modalités du contrat de prestation de la SANEF qui effectue ce salage : de quelle marge de manoeuvre la commune (ou la communauté de communes )dispose-t-elle dans les campagnes de salage, comment peut-on moduler la quantité, la qualité, etc...

Un blog d'expression locale

Chers Plesnoissiens,

Voici, la fin de la campagne municipale, l'équipe sortante a été reconduite avec une grande unanimité. L'ambition du blog, dès son départ (le 18 février dernier) était de donner la parole à tous, sur la vie municipale pour compenser l'absence de débats et de contradictions (en l'absence d'une liste d'opposition) mais plus largement pour "inventer" d'autres moyens d'expression utiles dans une démocratie toujours perfectibles. Fatalement, ma démarche a été interprétée : Que veut-il ? Est-il candidat aujourd'hui, demain ? Pourquoi perturber une équipe qui fonctionne bien ? De quoi se mêle-t-il ce néo-Plénoissien ?
Il s'agissait, effectivement, d'une démarche politique...OUI, participer, s'exprimer, proposer, commenter, partager, critiquer sont des actes politiques. Et alors ! C'est cela la démocratie, ce n'est pas sale !
Je vous propose de continuer à prendre la parole à travers ce blog ouvert à tous. A en croire, le nombre de connexions (plus de 950 en trois semaines), il répond à une attente, une volonté de partager et de communiquer des idées, des opinions ou des coups de gueule. D'ailleurs, le blog est lu attentivement par le Maire qui n'a pas hésité à me donner quelques conseils.
A vos claviers....cyber-citoyens, pour une démocratie qui se poursuit toute l'année.

J-Christophe Diedrich